La Cour constitutionnelle du Bénin rendra, ce jeudi 16 janvier 2025, des décisions sur plusieurs recours importants. Trois d’entre eux concernent des enjeux électoraux majeurs à l’approche des élections générales de 2026.
La Cour constitutionnelle se penche sur des recours plein d’enjeu ce jeudi 16 janvier. Parmi ces recours, la pétition de Philippe Goukpanian sur la relecture du Code électoral suscite une attention particulière. Modifié début 2024 par le Parlement, ce code électoral, notamment sur les questions de parrainage et de partage des sièges au Parlement, est jugé controversé par l’opposition. Alors que les élections générales de 2026 approchent, la décision de la Cour sera déterminante pour clarifier ces dispositions.
En effet, selon Banouto, la deuxième requête concerne la désignation des chefs de quartiers et de villages, une question qui impacte directement l’organisation locale des élections. La Commission électorale nationale autonome (CENA) a réparti cette responsabilité entre trois partis : l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), le Bloc républicain (BR) et la Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE).
Toutefois, le député Nourénou Atchadé, du groupe parlementaire Les Démocrates, conteste cette répartition, jugeant l’UPR inéligible. Car, pour lui, ce parti n’existait pas encore, lors des élections communales de 2020. Sa requête pourrait redéfinir l’équilibre politique à l’échelle locale.
Un autre recours contre la vice-présidente de la République
La troisième requête est dirigée contre Mariam Chabi Talata, la vice-présidente de la République. Guy Dossou Mitokpè, ancien député et membre du parti Les Démocrates, accuse la vice-présidente de violer plusieurs articles de la Constitution notamment les articles 23, 34 et 42.