La DGPR a pris ses responsabilités. Face aux actes de violences et d’autres actes non conformes aux prescriptions en vigueur de la police republicaine, la DGPR a décidé de rompre le silence. «Les actes contraires aux valeurs et aux principes fondamentaux qui ternissent l’image de marque de l’institution policière, ont suscité de vives réactions au sein de la haute hiérarchie»,peut-on lire sur le site officiel de la Dgpr.
En effet, en prélude au lancement de cette campagne, des communiqués officiels avaient été diffusés pour rappeler aux fonctionnaires de Police la nécessité de faire preuve de professionnalisme et de retenue dans l’exercice de leurs fonctions. Ces rappels à l’ordre visaient également à mettre fin, aux tracasseries policières et aux actes de rançonnement et surtout aux violences inutiles à l’acabit de celles qui ont récemment défrayé la chronique.
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«Face à ces pratiques, des mesures fermes ont été prises par les autorités. D’ailleurs, plusieurs fonctionnaires de police impliqués ou cités ont été mis aux arrêts, témoignant ainsi de la volonté de l’institution à combattre ces dérives».
Le site pricise que suite à ces actes d’irrégularités, un commissaire de la police républicaine de la ville de Cotonou a été limogé ce lundi 12 avril 2024, pour une affaire d’excès de zèle de l’un de ses agents déportés par le conducteur d’un mini-bus.
En définitive, la lutte contre les dérives des fonctionnaires de police constitue un défi majeur et quotidien pour l’institution, mais aussi une opportunité de renforcer sa légitimité et sa crédibilité aux yeux de la population.