La situation est marquée par le blocage des accès à la bourse du travail, point de départ de la manifestation, par les forces de l’ordre dès les premières heures de la matinée. Des policiers équipés ont été déployés autour de la bourse du travail, créant une atmosphère de tension.
Un groupe de marcheurs, dont Anselme Amoussou, Secrétaire général de la Confédération des syndicats du Bénin (CSA), a été repéré dans la zone de l’Enéam en direction de la Place Bulgarie. Cependant, leur avancée a été stoppée par la police, entraînant une situation confuse et la dispersion des manifestants.
La marche pacifique avait été initiée par trois centrales syndicales pour protester contre la cherté de la vie au Bénin. Les organisations syndicales à l’origine de cette manifestation sont la CSA-Bénin, la CGTB et l’UNSTB, avec le soutien d’autres organisations telles que la COSI-Bénin.
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Les organisateurs de la marche avaient appelé à exprimer, par cette mobilisation, le mécontentement face à l’augmentation des prix des produits de première nécessité, ainsi que contre les violences policières et les conditions sociales précaires. Ils réclamaient également une révision des salaires dans le secteur privé et parapublic.
Malgré les démarches de négociation entreprises par le gouvernement avec les syndicats, qui avaient été saluées par ces derniers, la marche avait été maintenue. Des échanges avaient eu lieu entre les trois confédérations syndicales et le ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané, au cours desquels le gouvernement avait promis d’ouvrir des négociations sur les revendications des travailleurs.