La Fédération Nationale des Étudiants du Bénin (Fneb) a décidé ce lundi, de la suspension momentanée de la presse universitaire, dénommée Radio Univers. Dans son communiqué, le président de la Fneb, Marius Tchomakou, a fermement dénoncé un comportement d’égoïsme et une attitude déloyale observés dans le rang de certains responsables de la radio.
La radio Univers de l’Université d’Abomey-Calavi est suspendue à compter de ce lundi 21 octobre 2024 jusqu’à nouvel ordre. Selon Marius Tchomakou, président de la Fédération Nationale des Etudiants du Bénin (Fneb), la suspension momentanée de cette presse universitaire, fait suite, à un comportement d’égoïsme et une attitude déloyale observés dans le rang de certains responsables de la radio. «Depuis trois (03) ans, certains responsables de Radio Univers, l’organe de radiodiffusion sous la tutelle de la FNEB, se sont alliés à un groupuscule d’individus désormais étudiants révolus pour constituer une mafia d’opportunistes au grand dam des étudiants. Leur ‘’modus operandi’’ a consisté en un premier lieu à prétexter d’une crise pour mettre en place un Comité de Direction par désignation suite à une étude de dossiers par des présumés ‘’aînés’’», fait savoir Marius Tchomakou. Selon lui, ces derniers, sans statut étudiant ni légitimité, sauf celle auto-octroyée, se forment en un comité de contrôle qui forme et dirige les individus affectés à ces postes de responsabilités.
Pour l’autorité de la radio, le passage à l’antenne au sein de cette radio, est passé d’une alternance démocratique vers une forme autoritaire de désignation. Tandis que ceux qui continuent de verser des cotisations ne bénéficient plus aussi bien des activités médiatiques qu’auparavant.
À cette occasion, le chef de la Fneb a souligné que la radio ne relève pas et ne sera jamais détenue par ceux qui tentent d’en faire un instrument pour leurs objectifs égoïstes. Elle doit demeurer ce qu’elle est devenue : une plateforme consacrée aux exigences et aux rêves des élèves. Selon lui, ce qui se passe, représente une double menace pour la liberté de la presse et le développement de la jeune génération qui ne souhaite qu’écrire son propre destin.