Bénin : l’ANaGeM clarifie les retards dans l’ouverture de certains marchés

Touré Soulémane
Lecture : 2 min
Eunice Loisel Kiniffo, Directrice Générale del'ANaGeM

Au Bénin, de nombreux marchés modernes construits, sont ouverts au public. Par contre, d’autres connaissent encore de retard. L’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM) a expliqué les raisons de ces délais et a précisé les nouvelles dates d’ouverture prévues.

Ad imageAd image

La modernisation des infrastructures commerciales est une priorité du gouvernement du Président Patrice Talon. Mais l’ouverture de certains marchés modernes tarde à se concrétiser pour des raisons variées. En effet, selon la Directrice Générale de l’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM), Eunice Loisel Kiniffo, plusieurs facteurs, allant des problèmes organisationnels aux travaux d’assainissement en passant par des enjeux logistiques, expliquent ces retards.

A cette occasion, les dates d’ouverture de certains complexes commerciaux ont été dévoilées. D’abord, le marché de Gbégamey à Cotonou sera inauguré le 12 décembre 2024, tandis que celui de Tokplégbé à Akpakpa Abattoir devrait ouvrir ses portes le 14 décembre. Toutefois, le marché de Natitingou sera accessible dans les prochains jours.

Lire aussi :  Loi de finances 2025 au Bénin : les œuvres d’art exonérées de tout droit et taxe

Les marchés attendu au début de l’an 2025

En revanche, le marché de PK3, destiné à accueillir les vendeurs de friperie de Missèbo, ne sera opérationnel qu’au début de l’année 2025. Par ailleurs, selon le Radar, des marchés comme ceux de Cococodji et Houndjro à Abomey, bien que terminés, connaissent des retards dus à des travaux d’assainissement et à la construction des voies d’accès. Le marché de Sainte Trinité à Agla reste inaccessible pour des raisons similaires.

Il faut rappeler que certains marchés, comme ceux de Guéma à Parakou et de Djougou, au Nord dfu pays, sont déjà livrés, mais nécessitent des ajustements avant leur ouverture officielle. Le cas du marché de PK3, avec ses questions organisationnelles autour des anciennes associations de commerçants, nécessite une coordination soignée.

Malgré ces retards, l’ANaGeM assure que tout est mis en œuvre pour garantir l’ouverture rapide de ces marchés modernes. Ces infrastructures, une fois pleinement opérationnelles, constitueront un atout majeur pour le commerce urbain et renforceront la dynamique de l’économique béninoise’.

Partager cet article
Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *