Un an après leur inauguration, la gratuité des places dans les marchés urbains de Cotonou touche à sa fin. À compter du 1er juillet 2025, les usagers de ces infrastructures flambant neuves devront s’acquitter de redevances de 600 FCFA par jour. Cette décision a été annoncée le 15 juin dernier lors de la célébration du premier anniversaire du marché de Cadjèhoun.
L’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM), par la voix de sa directrice, Eunice Loisel, a officialisé le prix de redevances pour les usagers des marchés modernes de Cotonou. Elle a en effet, précisé que « La redevance de 600 FCFA sera exigée dès juillet » pour les marchés urbains modernes de Cotonou. Cette somme, bien que fixée, verra ses détails pour chaque cas être affinés dans les prochains jours, promet l’ANaGeM. Il est important de noter que cette mesure ne concerne pas, pour l’heure, les bouchers, poissonniers et commerçants installés en dehors de la ville de Cotonou.
L’ANaGeM justifie l’instauration de ces redevances par la nécessité de garantir la propreté, la sécurité et l’entretien constant de ces marchés modernes. Ces derniers, rappelons le, ont été construits sous l’impulsion du gouvernement du Président Patrice Talon, pour moderniser le commerce local et offrir un cadre de travail et d’achat plus agréable.
Coût des places dans les marchés modernes régionaux selon l’ANaGeM
Les coûts des places pour les marchés modernes régionaux (hors boutiques et restaurants) ont par ailleurs été rendus publics. Pour les marchés à animation hebdomadaire par exemple, la redevance s’élèvera à 1 600 F CFA, incluant l’eau et l’électricité. Quant aux marchés à animation périodique (tous les 4 ou 5 jours), le coût sera de 1 200 F CFA, avec les mêmes services inclus.
L’ANaGeM précisera ultérieurement la catégorie de chaque marché (hebdomadaire ou périodique) ainsi que les détails des prix spécifiques à des villes comme Cococodji, Azovè, Natitingou, ou Glazoué.