Bénin : le député Armand Gansè face à la CRIET dans une accusation de liaison présumée avec sa suppléante

Loan Tamin
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Armand Gansè, Député à l'Assemblée Nationale. @Médias locaux

Le député Armand Gansè, élu sous la bannière du Bloc Républicain (BR), s’est présenté ce lundi devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). L’affaire qui l’oppose à un ancien collaborateur repose sur des accusations de harcèlement et de diffamation, motivées par la diffusion de contenus le mettant en cause sur les réseaux sociaux.

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Armand Gansè se défend d’accusation de liaison présumée avec sa suppléante à l’Assemblée Nationale. D’après les faits rapportés et cités par Bénin Web Tv, des statuts WhatsApp et des vidéos incriminant le député ont circulé, l’accusant notamment d’entretenir une relation extraconjugale avec sa suppléante à l’Assemblée nationale. Ces accusations, relayées publiquement, auraient affecté sa réputation et causé des tensions dans sa vie personnelle. Face à ces allégations, le député du Bloc Républicain a choisi de porter l’affaire devant la justice, estimant être victime d’un acharnement injustifié.

Lors de l’audience, qui s’est ouverte peu avant 18 heures lundi, le parlementaire a tenu à rappeler l’aide qu’il aurait apportée à son ancien collaborateur, le soutenant financièrement et matériellement. Cette déclaration a provoqué une réaction immédiate de la défense, son avocat demandant au juge de recentrer les débats sur les faits reprochés. Le magistrat a alors appelé les parties à la retenue, soulignant que les relations d’entraide personnelle ne devaient pas interférer avec l’examen judiciaire du dossier.

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Une autre affaire de liaison extraconjugale au cœur de l’audience

Le prévenu, accusé de diffamation et d’atteinte à la vie privée, aurait également propagé d’autres allégations concernant une relation supposée entre le député et une voisine à Bohicon. Armand Gansè a affirmé devant la cour que ces accusations avaient gravement nui à sa famille et à son image publique. Il dénonce également des messages injurieux publiés par son ex-collaborateur, ainsi qu’un incident où son véhicule de fonction aurait été intercepté par la police, exploité selon lui à des fins de dénigrement.

Le député assure ne pas rechercher de compensation financière mais attend que la justice sanctionne ce qu’il considère comme une campagne de diffamation. La Cour a décidé de renvoyer l’affaire au 24 mars 2025 afin d’entendre la défense du prévenu et de poursuivre l’examen des preuves.

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