Le gouvernement béninois a adopté le programme national pour l’accélération de l’éducation et du bien-être des filles. Cette nouvelle décision vise à améliorer les compétences de ces filles en vue de leur autonomisation.
Le gouvernement béninois est préoccupé par l’éducation et l’autonomisation de la gent féminine. En Conseil des ministres ce mercredi 24 juillet 2024, l’exécutif a validé le programme national pour l’accélération de l’éducation et du bien-être des filles au Bénin. Adopté pour une durée de cinq (05) ans, le budget du dit programme nécessite un montant global de 94 milliards de FCFA selon l’estimation du gouvernement.
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A cet effet, cette nouvelle norme du gouvernement Talon vise à rendre plus compétitives les filles en vue de leur en vue d’une autonomisation réussie. Le projet prend en compte surtout des filles “non scolarisées, déscolarisées et issues des ménages vulnérables”, précise par ailleurs le compte rendu du Conseil des ministres. « Il est attendu au terme de sa mise en œuvre que les filles, surtout les plus vulnérables, soient autonomes et participent au développement du pays », a indiqué le communiqué du gouvernement.
Pour ce faire, les actions opérationnelles prévues sont structurées autour de quatre (4) composantes. Primo, il s’agit de l’appui à l’éducation des filles déscolarisées et non scolarisées. Secondo, il s’agit des mesure de résilience et du maintient à l’école, des filles issues de ménages vulnérables. Tercio, il s’agit du développement des compétences de vie et l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive des adolescentes.
La mise en place d’un système de transition école-emploi
Par ailleurs, le dernier point concerne la mise en place d’un système d’insertion à l’emploi automatisé de ses filles (transition école-emploi) et l’autonomisation économique de ces dernières. Il faut noter que cette décision du gouvernement béninois siffle bientôt la fin des filles placées illégalement connues sous le nom de “Vidomégon” au Sud du Bénin.
Par ailleurs, ce système devenu viral à travers le pays surtout pour des filles qui sont hors du système éducatif (les filles non scolarisées et déscolarisées). Cette réalité de plus en plus courante qui se développe avec une ampleur inquiétante, est observée dans les principales villes du Bénin, et même au-delà des frontières nationales.