L’exécutif béninois s’est réuni en Conseil des ministres mercredi 13 novembre 2024. A cette occasion, le gouvernement a annoncé, la construction des centres d’excellence dans trois campus visant à renforcer la formation et la recherche dans plusieurs domaines clés. Ce nouveau projet est soutenu par la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement.
Le Bénin a obtenu un financement important de la Banque Mondiale et de l’Agence Française de Développement (AFD) pour la construction de trois centres d’excellence sur ses campus universitaires. Ces centres seront implantés à l’Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques à Dangbo, à l’Institut National de l’Eau et à l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi. Ainsi ce projet fait partie d’un programme continental visant à installer 53 centres d’excellence dans 11 pays africains, en réponse aux défis de l’enseignement supérieur et de la recherche en Afrique subsaharienne.
En effet, ces centres d’excellence seront dédiés à des domaines stratégiques tels que les Sciences, les Mathématiques, l’Informatique et les Applications, l’Eau et l’Assainissement, ainsi que l’Ingénierie, l’Énergie, les Infrastructures de Transport et l’Environnement. Ces infrastructures permettront de doter les universités d’un environnement propice à la formation de cadres, chercheurs et doctorants issus de toute la sous-région.
Quid de l’équipage de ces centres d’excellence?
Toutefois, chaque centre sera équipé d’installations modernes, de matériels scientifiques de pointe et de mobiliers adaptés pour offrir un cadre de travail optimal. De plus, ces centres auront vocation à organiser des rencontres internationales et des colloques dans leurs domaines respectifs, renforçant ainsi leur rôle de hubs scientifiques pour l’Afrique.
Par ailleurs, ce projet ambitieux semble bien décisif pour le Bénin et ses partenaires internationaux. Il offre une opportunité unique de dynamiser l’enseignement supérieur africain et de favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs capables de relever les défis contemporains de l’Afrique et du monde. Le succès de cette initiative dépendra de la bonne exécution des travaux, surveillée de près par les ministères concernés.