Bénin : le gouvernement annonce la création d’un laboratoire national d’analyse ADN

Narcisse Aberekere
2 min
sang dans un tube

Le Conseil des ministres a validé un projet destiné à doter le Bénin d’un laboratoire national d’analyse ADN. L’initiative vise à améliorer le fonctionnement de la chaîne judiciaire et à renforcer les capacités techniques du pays en matière d’enquêtes criminelles.

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Analyse ADN : le Bénin met bientôt en place un laboratoire national

Le gouvernement béninois a approuvé, lors du Conseil des ministres du mercredi 3 décembre 2025, un projet portant sur la mise en place d’un laboratoire national d’analyse ADN. Selon le compte rendu du Conseil, cette décision s’avère indispensable car l’absence d’un dispositif de ce type est considérée comme une faiblesse structurelle dans plusieurs pays de la sous-région, en raison de son impact sur la rapidité des procédures et la résolution des affaires criminelles complexes.

En effet, le projet, inscrit dans le cadre du Programme d’installation d’un laboratoire national d’analyse ADN (PRIAM), prévoit l’aménagement d’un laboratoire modulaire robotisé de 220 m², adapté aux conditions climatiques locales et équipé selon les normes en vigueur. Il intègre également une formation certifiante pour l’équipe technique, ainsi que des sessions destinées aux différents acteurs de la chaîne judiciaire, notamment les officiers de police judiciaire, magistrats, greffiers et experts.

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Un accompagnement technique est prévu pendant 2 ans par un laboratoire européen spécialisé en hématologie médico-légale. Il portera sur l’exploitation des équipements, le transfert de compétences et l’appui à l’obtention de l’accréditation ISO 17025. À ce jour, un seul laboratoire d’Afrique subsaharienne dispose de cette certification.

Selon les prévisions communiquées, le laboratoire devrait être pleinement opérationnel au terme d’une année et viser l’accréditation internationale à l’issue de la deuxième année. Les autorités estiment que ce dispositif permettra une meilleure maîtrise des données génétiques, une réduction des délais de traitement des dossiers criminels et une amélioration du taux de résolution des enquêtes.

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