Romaric Boco attend son jugement le 22 avril après sa comparution. Lors de son audience devant la Criet, le membre du Bloc Républicain a reconnu les faits, mais a expliqué qu’il n’avait pas l’intention de menacer le ministre. Il a affirmé que son objectif était de le sensibiliser sur les irrégularités signalées par les populations concernant le dossier d’expropriation à Togbin. Présentant ses excuses et exprimant ses regrets, ses avocats ont demandé sa mise en liberté provisoire pour raisons de santé. Cependant, l’affaire a été renvoyée au 22 avril.
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Romaric Boco est connu pour ses prises de position controversées. Avant son arrestation, il avait multiplié les publications critiquant le dossier d’expropriation à Togbin. Il avait également été désavoué par son parti politique après avoir critiqué ouvertement le président Patrice Talon pour ses déclarations sur la circulation de l’argent dans le pays. Le Bloc Républicain avait alors publié un communiqué dénonçant ses propos et qualifiant sa démarche d’hypocrite.