Abomey-Calavi : le maire Angelo Ahouandjinou donne les raisons de la suspension du chef d’arrondissement de Glo-Djigbé

Casimir Vodjo
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Mairie d'Abomey-Calavi

Le chef d’arrondissement de Glo-Djigbé, Gilbert Sètondji Boco, a été suspendu de ses fonctions par le maire d’Abomey-Calavi, Angelo Ahouandjinou, en raison de commentaires jugés critiques à l’égard du gouvernement, formulés dans un forum WhatsApp. Selon le maire, ces propos constituent un ‘manquement grave à l’obligation de réserve’. »

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Le maire d’Abomey-Calavi, Angelo Ahouandjinou, a officialisé la suspension de Gilbert Sètondji Boco, le chef d’arrondissement de Glo-Djigbé, après un examen de la situation. Selon Banouto qui cite l’autorité municipale, cette suspension fait suite à un « manquement grave à l’obligation de réserve », une faute lourde selon les articles 119, 183 et 184 du Code de l’administration territoriale du Bénin.

Les circonstances entourant cette décision remontent à des commentaires émis par le chef d’arrondissement sur un forum WhatsApp, où il aurait exprimé des critiques à l’égard du gouvernement du président Patrice Talon. Ces remarques ont mis en cause l’autorité du gouvernement et ont provoqué une réaction de la part du maire. Ce dernier a estimé que ces commentaires constituaient un manquement grave aux règles de déontologie administrative, ce qui a conduit à l’ouverture d’une procédure disciplinaire.

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Le maire Ahouandjinou a précisé que cette mesure a été prise conformément aux dispositions légales, après avoir sollicité des explications de la part de Gilbert Sètondji Boco. La réponse du chef d’arrondissement a été examinée lors d’une session extraordinaire du conseil communal le 4 mars 2025. Les débats ont été intenses, avec des échanges houleux, avant que la décision de suspension ne soit finalement actée.

Le Code de l’administration territoriale stipule que lorsqu’un chef d’arrondissement commet une faute lourde, il peut être suspendu de ses fonctions après un avis du conseil communal et une mise en mesure de défendre ses droits. La durée de cette suspension ne peut excéder 60 jours, au terme desquels l’intéressé sera rétabli dans ses fonctions, sauf si une nouvelle décision est prise.

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