Bénin : le parti FCBE dresse plusieurs récriminations contre le nouveau code électoral

Loan Tamin
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Paul Hounkpè, Secrétaire Exécutif National de la FCBE

Paul Hounkpè exprime son désarroi quant au fait que la loi électorale en vigueur ne reflète pas les volontés et aspirations du peuple béninois. Secrétaire exécutif national de la Force Cauris pour un Bénin Emergent, un parti d’opposition au régime actuel, il s’interroge sur les nouvelles dispositions de ladite loi. “Comment peut-on, au nom du développement, remettre en question tous les acquis de l’année 90 ?”, s’interroge-t-il.

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Il compare le processus législatif à la confection d’un vêtement, soulignant l’importance de prendre en compte les dimensions spécifiques de ceux qui le porteront. “On ne peut pas nous imposer des vêtements”, déclare-t-il. “Lorsque vous habillez un lézard, vous devez anticiper où sa queue sortira. Cela signifie que les Béninois doivent être considérés avant tout.”

Le Secrétaire exécutif national de la FCBE va jusqu’à accuser certains acteurs de manipuler les lois pour contraindre les électeurs à des choix qui ne correspondent pas à leurs volontés. “Nous avons l’impression que des gens façonnent les lois pour obliger les électeurs à faire des choix qu’ils ne veulent pas”, a-t-il laissé entendre.

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Dissensions internes au sein de l’opposition

Au-delà des préoccupations liées au code électoral, le secrétaire exécutif national du parti FCBE déplore également les dissensions internes au sein de l’opposition. Il constate que, plutôt que de se renforcer, l’opposition se fragilise.

Hounkpè souligne également l’importance de la participation de son parti aux élections législatives de 2019, affirmant que cette décision a été mûrement réfléchie dans le but de mettre le régime à l’épreuve et de contribuer à la paix au Bénin.

“En 2019, nous avons dit de ne pas brûler la case du menteur mais plutôt de le décoiffer”, déclare-t-il. “C’est pourquoi nous avons décidé d’aller essayer leurs lois qu’ils jugeaient meilleures. À l’arrivée, ils ont compris que ce n’était rien de bon. Et depuis, il y a toujours des modifications. Nous les avons mis à nu.”

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