Le Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin, soutien des actions du président Patrice Talon, a tenu samedi 2 septembre 2023 son premier congrès ordinaire à Cotonou. A l’occasion, le parti d’opposition Les Démocrates a exprimé trois principales préoccupations vis-à-vis de la mouvance présidentielle.
Malgré l’absence du parti Restaurer l’Espoir de Candide Azannaï, Moele-Bénin a réussi à faire participer l’opposition à l’Assemblée Nationale à son premier congrès samedi à Cotonou. En effet, représenté par quelques personnalités du pays telles que les députés Joël Godonou et Kamel Ouassagari, Les Démocrates a profité de l’occasion pour confier aux congressistes trois préoccupations à intégrer à leurs travaux.
Première préoccupation: l’urgence d’un dialogue inclusif qui permettra aux filles et fils du Bénin de réfléchir ensemble sur les problèmes du pays. Ensuite, le parti Les Démocrates par la voix du député Godonou, a évoqué la loi d’amnistie déposée au parlement pour la libération des prisonniers politiques et le retour au pays des exilés. A cet effet, l’élu de la 16ème circonscription électorale s’est adressé directement aux responsables du parti Jacques Ayadji, à qui, il dit attendre une action.
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« Nous voulons compter sur vous, à l’issue de vos travaux, que vous preniez une résolution allant dans le sens de demander qu’une loi d’amnistie soit votée pour la libération des détenus politiques et le retour des exilés politiques », a-t-il demandé. « Que font Reckya Madougou et Joël Aïvo en prison ou encore, Sébastien Ajavon, Komi Koutché, Valentin Djènontin, Léhady Soglo et autres en exil ? », s’est par ailleurs demandé l’opposant, invitant ainsi, le parti Moele-Bénin a porté cette revendication auprès des autres formations politiques de la mouvance présidentielle.
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« Un parti de figuration »
Au pupitre, Joël Godonou a fait au nom de son parti, une recommandation, et aux responsables du Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin, et aux membres de cette formation politique de la mouvance présidentielle qui faut-il le rappeler, n’a aucun élu, ni dans les conseils communaux dans le pays, ni à l’Assemblée Nationale. Selon le député démocrate, les organes en charge des élections au Bénin seraient pris en otage par un seul camp.
Il demande alors, la libération de ces organes pour permettre aux formations politiques comme le Moele-Bénin d’avoir des élus lors des élections à venir. Le député précise antre autres que si cela n’est pas fait, ce parti, bien qu’étant de la mouvance présidentielle, sera toujours un parti de figuration qui n’aura aucun avenir politique.