Bénin : le parti “Les Démocrates” réitère son opposition à toute intervention militaire au Niger

Africaho
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Eric Houndété, Président du parti Les Démocrates. @Médias locaux.

Lors d’un meeting tenu à Vidolé le samedi 16 septembre, le parti Les Démocrates du Bénin, a réaffirmé son opposition à toute prise de pouvoir par les armes et à l’agression militaire au Niger. Toutefois, le président du parti, Eric Houndété, a appelé à privilégier la paix et le dialogue pour résoudre les conflits.

 

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Le parti politique Les Démocrates au Bénin a réitéré son opposition catégorique à toute forme d’intervention militaire et à la prise de pouvoir par la force lors d’un meeting qui s’est tenu à Cotonou, le week-end dernier. Au cours de la séance, le président du parti, Eric Houndété, a rappelé la position de son parti en faveur de la paix et du dialogue comme les moyens privilégiés pour résoudre les conflits.

Le message du parti Les Démocrates est clair : la voie de la violence et de la force n’est pas celle à emprunter pour résoudre les crises. Eric Houndété a souligné que l’histoire a démontré à maintes reprises les conséquences dévastatrices des conflits armés sur les pays et leurs populations. Il a appelé à tirer des leçons de l’histoire du Dahomey pour comprendre les ravages de l’engagement dans une guerre.

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Dans son discours, le président du parti a également rappelé l’importance de la paix et de la stabilité non seulement pour le Bénin mais aussi pour ses voisins. Il a souligné que le Niger est bien plus qu’un pays voisin, c’est un partenaire, un allié et un frère pour le Bénin. “De nombreux Béninois étudient au Niger“, renforçant ainsi les liens entre les deux nations.

La situation politique et diplomatique du Niger depuis le coup d’État qui a renversé le président Mohamed Bazoum, reste complexe et marquée par des défis sécuritaires importants. La possibilité d’une intervention militaire de la CEDEAO est en cours de discussion, tandis que les différends avec la France concernant la présence militaire française dans la région suscitent des tensions. La population nigérienne continue de demander un retour à la stabilité.

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