Le Parti du renouveau démocratique (PRD) a exprimé son indignation face aux injures, calomnies et attaques de bas étage dont font objet Me Adrien Houngbédji de la part de certains acteurs politiques de la mouvance présidentielle.
Les dernières sorties de Me Adrien Houngbédji, ancien président de l’Assemblée nationale et figure respectée du landerneau politique béninois ne passe pas au sein de la mouvance présidentielle. Après avoir appelé à la libération des prisonniers politiques, au retour des exilés et au dialogue inclusif, le président du PRD a provoqué l’ire au sein de la mouvance.
Dans la foulée, certains soutiens du régime de Patrice Talon ont ouvertement critiqué la sortie du leader des « Tchoco Tchoco« . Les critiques les plus virulentes ont entre autres, émané de Rachidi Gbadamassi, ministre conseiller à la Défense et à la sécurité publique.
Face à ces prises de positions, le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) a volé au secours de son dirigeant. Dans un communiqué, Gratien Laurent Ahouanménou, secrétaire général adjoint du parti, a exprimé sa profonde indignation face aux injures, calomnies et attaques de bas étage dont fait l’objet Me Adrien Houngbédji.
Adrien Houngbédji, un homme d’expérience selon le PRD
« Nous dénonçons avec fermeté cette dérive verbale, indigne de la hauteur morale et intellectuelle que requièrent les responsabilités d’État. Les propos tenus à l’encontre de Me HOUNGBEDJI ne sont que l’expression d’un manque d’arguments politiques et d’un mépris pour le débat démocratique et civilisé« , a-t-il écrit.
Ce cadre du PRD rappelle que Me Adrien Houngbédji, homme de paix et d’expérience, n’a jamais cessé d’appeler à l’unité nationale, au dialogue et à la concorde. « Ses prises de position récentes s’inscrivent en droite ligne de sa volonté manifeste de préserver la paix dans notre pays, la stabilité de nos institutions et la préservation de la démocratie chèrement acquise« , a-t-il défendu.
Par ailleurs, le parti appelle tous les acteurs politiques à la retenue, au respect mutuel, et à privilégier des échanges dignes d’un État de droit. Il estime que la politique ne peut et ne doit pas être un terrain de haine et de diffamation.