Bénin : le premier navire du pétrole nigérien a chargé

Touré Soulémane
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Le premier navire qui mouillait les côtes béninoises a été finalement chargé du brut nigérien ce dimanche 19 mai 2024. Il s’agit de 1.000.000 barils de pétrole. Le chargement a duré environ 48 heures. Car, selon Bénin 24h, l’opération a commencé le vendredi 17 mai 2024 à 18 heures et elle a pris fin le dimanche 19 mai 2024 à 1 heure du matin.

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Les travaux ont été dirigés par une équipe maritime de projet Wapco (West African Gas Pipeline Company) selon 24H au Bénin. Il a fallu des pourparlers entre la délégation Chinoise et le Président Patrice Talon un mercredi du 15 mai 2024 pour que cet embarquement du pétrole nigérien soit fait.


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Il faut dire que depuis l’avènement du coup d’Etat au Niger, le 23 juillet 2023, les relations entre Cotonou et Niamey ont pris une autre tournure. Les autorités nigériennes ont accusé le Bénin, d’avoir menacé leur pays d’intervention militaire et comme cela ne suffisait pas, Niamey a chargé le Bénin d’avoir hébergé des bases militaires étrangères au Nord du pays.

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Cependant, Patrice Talon et son gouvernement ont rejeté du revers de la main les allégations faites par la junte militaire au pouvoir au Niger. D’ailleurs, face à la presse le vendredi 17 mai, 2024 derniers, le gouvernement béninois se justifie et clore le débat.

                        Les justifications du gouvernement béninois

En effet, selon le Porte-Parole du gouvernement, le Bénin a procédé à l’installation de petits camps militaires dans des zones vulnérables du pays notamment au Nord dans le cadre de la lutte antiterroriste. Ceci, pour permettre aux Forces Armées Béninoises d’êtres plus efficaces dans des opérations de ratissage sur toute l’étendue du territoire national.

D’ailleurs, ces camps militaires encore appelés “bases opérationnelles avancées”, selon le porte-parole ne sont pas seulement érigés au Nord du Bénin, mais aussi dans certaines localités du Sud du pays.Soulignons que l’embarquement de ce premier navire du brut nigérien marque ainsi le pas vers un consensus entre le Niamey et Cotonou.

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