Bénin : le projet de loi de finances pour 2024 adopté avec une hausse de 5,5%

Mohamed Fousso
Lecture : 2 min
Patrice Talon, Chef de l'Etat béninois. @Médias locaux

Le gouvernement béninois a adopté le projet de loi pour exercice 2024 avec une hausse de 5,5% par rapport à l’exercice précédent, d’après le communiqué du Conseil des ministres publié le mardi 26 septembre 2023.

Le projet de loi de finances pour la gestion 2024 s’équilibre en ressources et en charges à 3.199,274 milliards de FCFA contre 3.033,337 milliards de FCFA de la loi de finances, gestion 2023, soit un accroissement de 5,5%.

Ad imageAd image

Il prévoit un taux de croissance du PIB de 6,5% en 2024 contre 6,1% attendu à fin décembre 2023, un déficit budgétaire qui s’établirait à 3,7% du PIB contre 4,3% projeté pour la fin de l’année 2023, un taux d’inflation maîtrisé et un niveau d’allocation de ressources aux actions à sensibilité sociale qui atteindrait 41,9% du budget général.

Par ailleurs, il est porté par des orientations visant à accélérer la transformation structurelle de l’économie et à opérer concomitamment, une meilleure répartition des fruits de la croissance. En outre, il réaffirme l’engagement du Gouvernement de poursuivre la politique de redressement des comptes publics au service de l’équité, de la justice sociale et de l’investissement structurant ainsi que les efforts de résilience de l’économie nationale face aux chocs exogènes et aux effets néfastes des changements climatiques.

Lire aussi :  Expérience Tèbè se prononce sur l'audit du fichier électoral au Bénin (Podcast)

Il est à relever que les ressources du budget de l’Etat pour la gestion 2024 sont chiffrées à 2.076 milliards de FCFA contre 1.840 milliards de FCFA prévus dans le scénario initial de la loi de finances 2023. Elles sont donc en augmentation de 236 milliards de FCFA, correspondant à un taux de progression d’environ 12,8%.

Cette bonne trajectoire des produits de recettes budgétaires, en dépit du contexte économique mondial peu favorable, confirme la résilience de l’économie nationale qui s’affermit de plus en plus. Elle résulte principalement des réformes fiscales et non fiscales centrées sur l’élargissement de l’assiette fiscale et la dynamique de consommation puis des investissements massifs dans les secteurs clés de l’économie en cours de réalisation depuis 2016.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *