Au Bénin, les parlementaires membres de la commission de Défense et de Sécurité ont effectué une descente au Nord du pays pour une mission de quatre jours dans les zones à risque. A cette occasion, opposants et mouvanciers, tous se sont imprégnés du dispositif de lutte contre le terrorisme mis en place par le gouvernement.
Les débutés Béninois membres de la commission de Défense et de Sécurité se sont rendu au Nord du pays pour une mission de quatre jours dans les zones à risque. La mission est composée des parlementaires opposant et ceux de la mouvance. A près avoir visité le dispositif de lutte contre le terrorisme mis en place par le gouvernement, les deux parties ont apprécié les efforts de l’exécutif béninois dans la lutte contre le djihadisme.
En effet, pour le député du parti Les Démocrates, Constant Nahum, “quand il y a feu à la maison, il n’y a pas d’opposants (…) Nous défendons les intérêts du peuple”. Soulignant l’efficacité du dispositif, le député de la 16e circonscription électorale a indiqué que “la riposte côté béninois est percutante”. Il n’y a pas d’attaque certes, mais il faut être prudent. “Actuellement, il n’y a plus d’attaque, mais nous restons en alerte rouge et maximale”, a-t-il ajouté selon l’Investigateur.
Outre le dispositif sécuritaire, la mission des parlementaires a également visité plusieurs zones à risque dans le Nord du Bénin. Il s’agit notamment de Banikoara, Kaobagou, Guimbagou, Matéri, Malanville, Porga, et Koalou/Kourou. Cette visite s’inscrivait dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale. Il s’agissait d’évaluer l’efficacité du plan “Mirador” conçu pour contrer le terrorisme. A cette occasion, les députés membres de la commission de Défense et de Sécurité ont aussi effectué une visite guidée sur les zones sensibles, touchées par les attaques terroristes.