La Nouvelle Force Nationale (NFN) a communiqué sur l’interpellation de son président, Wilfrid Apollinaire Avognon. Selon le parti, son leader aurait été interpellé suite à des publications sur les réseaux sociaux.
Au soir du mercredi 2 avril, Wilfrid Apollinaire Avognon, président de la Nouvelle Force Nationale, a été interpellé aux alentours de 18h par une « horde d’agents de la police, une dizaine environ, dont quelques-uns en uniforme et les autres en civil« .
Selon un communiqué publié ce 3 avril par son parti, on apprend que l’opposant a été conduit sous escorte à son domicile où une minutieuse perquisition a été menée. Son ordinateur, ainsi que plusieurs documents personnels et du parti, ont été ainsi emportés, peut-on lire dans la note, précisant qu’à « aucun moment, les forces de l’ordre n’ont présenté de mandat d’arrêt ou de perquisition, ni mentionné le motif de leur intervention« .
Grâce à ses investigations, la Nouvelle Force Nationale (NFN) dit avoir appris que son leader serait placé en garde à vue à la Brigade Économique et Financière (BEF). « Il ressort que l’interpellation de Wilfrid Apollinaire Avognon serait liée à deux publications qu’il aurait faites sur les réseaux sociaux », a précisé le communiqué.
La NFN exige la libération immédiate de Wilfrid Apollinaire Avognon
Face à ce qu’il qualifie « d’arrestation aux allures d’enlèvement », le directoire de la NFN a condamné fermement une violation flagrante des droits fondamentaux et des libertés publiques. Le parti, membre du Cadre de Concertation de l’opposition, a exigé la libération pure et simple de son président, privé de liberté depuis plus de 24H déjà.