Bénin: les travailleurs du CNHU invitent le gouvernement à revaloriser leurs salaires

Paul Danongbe
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Patrice Talon appelé à la rescousse au CNHU de Cotonou. Les travailleurs du centre hospitalier manifestent depuis plusieurs semaines avec le port des bandeaux rouges. Certains le portent au bras, d’autres le portent sur la tête ou au cou, apprend Africaho de sources concordantes. En remplacement à un mouvement de grève désormais interdit dans le secteur de la santé au Bénin, ces travailleurs en colère ont tenu jeudi, une assemblée générale au cours de laquelle, ils ont dénoncé la situation qu’ils vivent.

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Selon le point fait lors de ladite assemblée par Théophile Dossou Agossou, syndicat Unité Cnhu, ces manifestations se justifient par le fait que “les agents conventionnés n’auraient pas été pris en compte par la revalorisation des salaires des fonctionnaires d’État”. Il précise par ailleurs, que ces derniers sont marginalisés par rapport à leurs collègues ayant le statut d’Agents permanents de l’État ou Agents contractuels de l’État. C’est donc pour ces raisons, ajoute-t-il, que les travailleurs dans leur ensemble, ont entamé depuis le 13 novembre, le port de bandeaux rouges pour se faire entendre.

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Deux décisions prises

A l’issue de l’assemblée générale, les travailleurs ont fondamentalement pris deux décisions majeures pour continuer leur revendication. Ils ont saisi en premier lieu, le président de la République Patrice Talon par une lettre ouverte afin de solliciter son aide. Les “manifestants” ont également décidé de poursuivre le port des bandeaux rouges pour manifester leur mécontentement face à leur traitement salarial.

Ces dénonciations contrastent curieusement avec la dynamique du gouvernement béninois qui, dans une posture de revalorisation de l’indice salariale, a procédé depuis le 1er janvier 2023 à l’augmentation des salaires dans la fonction publique en passant 66% à 3%. L’exécutif à travers son porte-parole Wilfried Léandre Houngbédji avait d’ailleurs indiqué qu’il s’agit « un relèvement indiciaire uniforme pour tous et des sursalaires différenciés, privilégiant ainsi les plus modestes ».

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