Au Bénin, les forces de l’ordre et de sécurité de la ville de Cotonou ont mis la main sur une vingtaine de prostituées dans la nuit du 1er au 02 septembre 2024. Une nouvelle lutte s’ouvre, après celle de la prolifération des ghettos dans le pays.
C’est une nouvelle mission d’opération démarrée par les forces de l’ordre, il y a environ une semaine. Plus de travailleuses de sexe dans les artères de la ville de Cotonou pendant la nuit. Ainsi, dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 septembre, les forces de la police ont arrêté quatre (04) prostituées dans le douzième (12e) arrondissement.
En effet, leur arrestation s’inscrit dans le cadre d’une opération de délogement de prostituées des rues de Cotonou entamée depuis environ une semaine, notamment dans le 12e arrondissement. Déjà dans cette dynamique, une vingtaine d’entre elles sont tombées dans les mailles de la police Républicaine. Soulignons que ces derniers temps, le Bénin fait également face à une escalade du phénomène de la prostitution qui est un réel souci face à l’éducation des jeunes générations.
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Selon l’ONUSIDA, Programme commun des Nations Unies sur le VIH / Sida, « il y a environ 15 000 prostituées dans le au Bénin. La plupart d’entre elles sont des migrants des pays voisins, principalement, le Nigeria, le Togo et le Ghana. Seulement 15 % des prostituées sont béninoises ». La prostitution se produit dans les rues, dans les bars, restaurants, hôtels et bordels. Avec l’avènement du smartphone, de nombreuses prostituées utilisent des applications pour prendre des dispositions avec leurs clients.
Encore appelées “call-girls”, beaucoup de femmes entrent dans la prostitution pour des raisons économiques. Certaines jeunes femmes béninoises apprennent l’anglais afin de pouvoir poursuivre leur aventure comme prostituée au Nigeria. Car le Géant voisin est une réelle industrie du sexe. Face à ce fléau, les autorités béninoises tirent sur la sonnette d’alarme afin d’éviter le pis.