Bénin : l’Etat envisage la réorganisation des interprofessions anacarde et soja

Touré Soulémane
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Anacarde-et-soja-au-Bénin

Le gouvernement de Patrice Talon est engagé à assainir davantage le secteur de l’anacarde et du soja au Bénin. Après de nombreuses mesures prises précédemment pour améliorer la production dans ces deux interprofessions, l’Etat béninois veut apporter de nouvelles mesures aux fins de réorganiser les filières de l’anacarde et du soja.

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En effet, la production d’anacarde et de soja est en constante augmentation aussi bien que les exportations qui en découlent. L’Etat béninois estime que ces filières sont portées par des familles d’acteurs (réunies en interprofessions pour l’anacarde), “qui quoique ne remplissant pas toutes les conditions de représentativité au sens de la règlementation en vigueur, fournissent une importante quantité de ces deux produits sur le marché“.


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En ce qui concerne le soja, les acteurs ne sont pas encore en interprofession, mais les producteurs sont organisés au sein de l’Union nationale des coopératives de producteurs de soja du Bénin, représentée dans 50 communes sur les 77.

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l’Objectif du gouvernement béninois

A cet effet, le Bénin veut assurer la transformation locale de la quasi totalité des productions de cajou et du soja du pays. « L’ambition du Gouvernement est de favoriser la transformation de la totalité de la production nationale de cajou et du soja sur place dans nos usines pour plus de valeur ajoutée. Dès lors, il s’agira d’œuvrer à la performance globale de ces deux filières avec pour retombées, entre autres, l’amélioration des prix aux producteurs », a dévoilé l’Etat béninois.

Pour parvenir, cela requiert “l’établissement d’accords interprofessionnels directs entre les familles des producteurs et des transformateurs”. A cela, s’ajoutent les porteurs de risque prépondérant au sein de la filière et, d’autre part, “par la signature des accords-cadres avec l’Etat pour les deux interprofessions restructurées“.

A en croire le gouvernement béninois, cette réorganisation sera exécutée par la Chambre nationale d’Agriculture, qui mettra en place un comité national d’orientation et un comité technique de mise en œuvre du processus de restructuration.

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