Dans un communiqué publié lundi 7 avril 2025, l’Institut National de la Femme (INF) met en garde contre une série de manœuvres frauduleuses perpétrées par des individus mal intentionnés qui usurpent son identité à des fins d’escroquerie. L’institution appelle les populations à la vigilance et précise n’avoir mandaté personne pour collecter des fonds ou données personnelles.
Dirigé par Huguette Bokpè Gnacadja, l’Institut National de la Femme est monté vau créneau. Les responsables de l’institut dénoncent des pratiques malsaines qui visent à décrédibiliser l’image de l’Institution. En effet, selon le communiqué officiel, « des individus mal intentionnés usent de manœuvres frauduleuses en utilisant de manière illégitime les attributs de l’INF, dans le but d’escroquer les paisibles populations ».
Ainsi, ces actes se manifestent sous diverses formes, notamment par « des appels téléphoniques suspects, des messages textes (SMS), des messages via les réseaux sociaux comme WhatsApp ou Facebook, ou encore des courriels frauduleux utilisant des adresses électroniques similaires à celles de l’INF ».
De fausses informations sur des initiatives fictives de l’INF
Outre ces actes, l’institution dénonce également « la diffusion de fausses informations concernant des programmes ou des initiatives fictives de l’INF », sans oublier « l’usurpation d’identité des responsables ou du personnel de l’Institut ». Face à cette situation préoccupante, l’INF « condamne avec la plus grande vigueur ces agissements criminels qui ternissent son image et portent préjudice à la population ».
L’INF rappelle avec fermeté qu’« elle n’a mandaté aucune personne ni aucun organisme tiers pour solliciter de l’argent, des informations personnelles sensibles ou toute contrepartie financière », en échange de promesses telles que « des aides, des subventions, des recrutements ou tout autre avantage ».
Par ailleurs, l’Institut invite donc les citoyens à « ne jamais communiquer d’informations personnelles à des personnes dont l’identité n’est pas vérifiée », et « à ne jamais verser d’argent à quiconque prétendant représenter l’INF ». Toute communication douteuse doit être vérifiée via les canaux officiels de l’Institut (email : inf.contact@presidence.bj ; Facebook : facebook.com/droitsdelafemmebenin ; WhatsApp/téléphone : 01 51 07 88 88). Enfin, « toute tentative d’escroquerie doit être signalée aux autorités compétentes », conclut l’INF.