Bénin : l’ONG de Kémi Séba dénonce l’arrestation de Philippe Houndégnon

Loan Tamin
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Louis Philippe Houndégnon, Ancien directeur générale de la Police nationale du Bénin. @JA

L’ONG Urgences panafricanistes, dirigée par l’activiste Kémi Séba, a vivement réagi à l’interpellation de l’ancien directeur général de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon, survenue le mercredi 13 novembre 2024 à son domicile à Arconville, Abomey-Calavi.

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« Nous, Coordination de l’ONG Urgences Panafricanistes, avons appris avec indignation et consternation l’arrestation arbitraire du Général de police Louis Philippe Sessi HOUNDEGNON, intervenue à son domicile à Arconville, dans la commune d’Abomey-Calavi, dans la soirée du mercredi 13 novembre 2024« , a publié dans un communiqué consulté par Africaho, Urgences panafricanistes, l’organisation non gouvernementale dirigée par Kemi Seba. L’ONG apporte ainsi son soutien à l’ex-directeur général de la police nationale.

Dans le présent communiqué par ailleurs signé par son coordinateur national, Watowédé Houngnibo, l’organisation qualifie l’arrestation de l’ex directeur de la police nationale d’« arbitraire » et accuse le pouvoir en place de chercher à museler les voix dissidentes. « Ainsi, nous dénonçons avec la plus grande fermeté cette énième arrestation arbitraire devenue fait courant, visant à bâillonner et faire taire toutes les voix discordantes et alternatives« , affirme l’ONG qui dénonce ce qu’elle considère comme une atteinte répétée aux libertés fondamentales au Bénin.

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L’ONG dirigée par Kemi Seba appelle à une mobilisation nationale et internationale pour obtenir la libération immédiate de Louis Philippe Houndégnon, tout en pointant « les dérives » d’un régime qu’elle accuse de restreindre les droits acquis au prix de longues luttes populaires.

Louis Philippe Houndégnon, a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi 14 novembre 2024 après avoir été présenté au Procureur spécial de la CRIET. Il fait face notamment à des accusations d’« incitation à la rébellion » et de « harcèlement par voie électronique ». Son procès est fixé au 16 décembre 2024 selon les informations parvenues à Africaho.

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