L’ancien directeur général de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon, est attendu ce lundi 16 décembre 2024, devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Accusé d’incitation à la rébellion et de harcèlement électronique, il a été placé en détention provisoire depuis son arrestation le 13 novembre dernier.
Au Bénin, tous les regards se tournent vers la CRIET ce lundi, où Louis Philippe Houndégnon devra répondre des accusations portées contre lui. L’ancien haut fonctionnaire de police, connu pour son long parcours dans la sécurité publique, est poursuivi pour « incitation à la rébellion » et « harcèlement par le biais d’un système électronique ».
L’affaire a débuté à la suite de la diffusion d’audios sur les réseaux sociaux, attribués à l’ex-patron des forces de l’ordre. Ces enregistrements, jugés subversifs par les autorités judiciaires, auraient conduit à son arrestation le 13 novembre 2024 à son domicile par les éléments de la Brigade criminelle. Après une première audition devant le procureur spécial de la CRIET, il a été placé en détention provisoire.
Louis Philippe Houndégnon est poursuivi dans cette affaire en compagnie d’un de ses proches, également impliqué. L’arrestation de l’ancien directeur de la police a provoqué une vague de réactions sur les réseaux sociaux, où certains dénoncent un acharnement politique, tandis que d’autres soutiennent une stricte application de la loi.