Le Chef du Parlement béninois, Louis Vlavonou, s’est rendu mardi 4 mars 2025 au Centre hospitalier international de Calavi (CHIC) avec une délégation de députés. Cette visite visait à examiner les infrastructures et la qualité des soins dispensés dans cet établissement de référence.
Accueillis par le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, et la directrice générale du CHIC, Karine Istin, les parlementaires ont d’abord pris part à une séance de travail. Lors de cet échange, plusieurs préoccupations ont été soulevées, notamment le recrutement du personnel, le modèle économique de l’hôpital et l’accessibilité des soins pour les populations vulnérables.
Sur la question du personnel, Karine Istin a assuré que « des appels à candidature ont été lancés pour recruter du personnel qualifié », tout en précisant que « les compétences locales seront également prises en compte ». De son côté, Benjamin Hounkpatin a tenu à rassurer les députés sur l’accessibilité aux soins. Selon lui, « les pathologies évacuées à l’étranger par le passé seront désormais prises en charge au CHIC grâce à son équipement de pointe ».
Un hôpital moderne équipé de matériels de qualité
Au cours de la visite guidée, les députés ont pu constater la qualité des infrastructures. L’hôpital, qui s’étend sur 40 000 m², dispose de 436 lits répartis sur 18 spécialités médicales, organisées en huit pôles. Son plateau technique moderne comprend des appareils de radiothérapie et des équipements pour la dialyse, permettant de traiter des pathologies complexes.
À l’issue de cette immersion, Louis Vlavonou s’est dit impressionné par la modernité des installations. Il a salué « un hôpital de référence avec des équipements de pointe », tout en insistant sur la nécessité de privilégier «l’embauche de main-d’œuvre locale qualifiée ».
Toutefois, il a exprimé des réserves sur le coût élevé de l’infrastructure, communiqué en euros. Cette visite parlementaire au CHIC reflète l’intérêt des élus pour la santé publique et de leur volonté d’assurer un accès équitable aux soins pour tous les Béninois.