Le député Orden Alladatin, président de la Commission des lois à l’Assemblée Nationale, a relevé au moins une faiblesse au régime de la rupture. Le week-end dernier, l’élu de l’Union Progressiste le Renouveau a déploré un “peu de promotion” de cadres politiques sous le régime du président Patrice Talon.
Les cadres politiques des partis soutenant les actions du président Patrice Talon sont peu promus sous le régime actuel selon Orden Alladatin. C’est ce que pense le député qui, invité sur Reporter Bénin Monde pour opiner sur plusieurs sujets d’actualité, a soutenu que tout est bien dans le meilleur des mondes sous la rupture, mais que le régime actuel a cependant “une faiblesse”.
“Il y a eu peu de promotion de cadres politiques sous le régime du président Patrice Talon…”, a reconnu le député de la neuvième législature. Pour lui, cet état de chose constitue un véritable problème pour les responsables des formations politiques de la mouvance quand ils se rendent sur le terrain pour maintenir la flamme de la mobilisation autour des idéaux de leur parti. “Et ça nous crée d’énormes problèmes sur le terrain… Parce que vous savez qu’on a eu un régime où le népotisme n’a pas eu sa place, le populisme n’a pas eu sa place. Mais par contre, je crois qu’on n’a pas su aménager une bonne politique de positionnement de nos cadres”, a fait remarquer Orden Alladatin.
Quand on dit, il faut pérenniser l’œuvre, cet aspect-là, on devrait pouvoir le corriger.
Orden Alladatin
Dans son développement, le député a indiqué que cette absence de promotion constitue personnellement pour lui, une préoccupation à laquelle il faut remédier. “Les États-Unis et autres, quand les démocrates viennent au pouvoir, ce sont les cadres démocrates, qui sont promus tout en respectant les règles Républicaines de transparence”, a-t-il fait remarquer.
Venu au pouvoir en 2016 au Bénin, Patrice Talon semble avoir entretenu un malaise dans les rangs de ses soutiens notamment sur le manque de promotion à différents postes. Ce développement du député de l’Union Progressiste le Renouveau, vient ainsi confirmer les plaintes exprimées par les acteurs politiques de la mouvance présidentielle sur l’appel répété à des compétences extérieures.