Le gouvernement béninois a lancé samedi 15 mars 2025, un vaste programme d’infrastructures routières dans les départements du Mono, du Couffo et de l’Atlantique. D’un coût global de 55 milliards de FCFA, ce projet vise à bitumer, réhabiliter et aménager plus de 120 km de routes en 24 mois.
Le Président Patrice Talon a une fois encore opté pour un investissement majeur dans le cadre du développement local. Samedi 15 mars dernier, le gouvernement a lancé un vaste programme d’infrastructures routières dans les départements du Mono, du Couffo et de l’Atlantique.
En effet, la cérémonie de lancement, qui s’est tenue sur le terrain de sport d’Azovè, a été présidée par le ministre des Sports, Benoît Dato, représentant son collègue de l’Économie et des Finances. De nombreuses personnalités, élus, cadres et chefs traditionnels ont répondu présents, aux côtés d’une population enthousiaste.
Le routes prises en compte
Les travaux concernent notamment le bitumage de la route Azovè-Houegamè-Klouékanmè (17,2 km), la réhabilitation de la RN2 (3 km), ainsi que l’aménagement en terre de plusieurs axes, dont Bopa-Lobogo-Tozounmè-Dogbo (34 km) et Bopa-Djidjozoun-Allada (35,3 km), pour un montant de 31,4 milliards de FCFA. Par ailleurs, des travaux d’assainissement et de pavage sont prévus à Aplahouè (12 km), Comè (3 km), Dogbo (5 km), Djakotomey (6 km) et Grand-Popo (5 km), pour 23,4 milliards de FCFA.
Selon le ministre-conseiller Jacques Ayadji, ce « projet Mono-Couffo » vise à « améliorer le niveau de service des infrastructures routières », tout en « facilitant l’accès aux infrastructures socio-communautaires, réduisant les coûts d’exploitation des véhicules et dynamisant les économies locales ». Il permettra également « de renforcer l’économie nationale en facilitant le transport des produits agricoles vers les marchés ».
Des engagements tenus
Le maire d’Aplahouè, Maxime Allossogbé, ainsi que les préfets Christophe Mégbédji et Bienvenu Dêdêgnon Milohin, n’ont pas caché leur satisfaction. « Le Président Patrice Talon est un homme de parole. Il tient toujours promesse », ont-ils déclaré, assurant de leur « entière disponibilité à accompagner les entreprises dans l’exécution des travaux ».
Par ailleurs, l’entreprise QGMI a 24 mois pour achever les infrastructures routières, tandis que l’entreprise Fadil dispose de 18 mois pour les travaux d’assainissement et de pavage. Ce projet s’inscrit dans la dynamique du gouvernement visant à doter toutes les régions du Bénin d’infrastructures modernes, contribuant ainsi à un développement équilibré du territoire et à l’amélioration du cadre de vie des populations.
