Le riz reste en tête des produits les plus importés au Bénin. Selon les données du Bulletin trimestriel des statistiques du commerce extérieur publié par l’INSTaD, le pays a importé entre janvier et mars 2025 plus de 746 000 tonnes de riz, majoritairement en provenance d’Inde, pour un coût de 169,1 milliards de francs CFA. D’autres produits, notamment des engrais et des pièces électroniques, figurent également parmi les importations importantes.
Le Bénin continue de dépendre fortement des importations pour satisfaire sa demande en riz, l’un des aliments de base les plus consommés. Au premier trimestre de l’année 2025, 746 805,7 tonnes de riz ont été importées, selon les chiffres fournis par l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSTaD). Cette cargaison massive a coûté 169,1 milliards de francs CFA à l’économie nationale.
Le riz importé provient essentiellement de l’Inde, principal fournisseur du Bénin. Il s’agit notamment de riz semi-blanchi, poli, étuvé, glacé, converti ou encore en brisures. Ce volume d’importation illustre la place centrale qu’occupe le riz dans les habitudes alimentaires béninoises, mais également le défi de l’autosuffisance alimentaire que le pays peine à relever.
Outre le riz, le Bénin a également importé plusieurs autres produits au cours du trimestre. En provenance de la Chine, deuxième partenaire commercial majeur du pays, le Bénin a importé des engrais minéraux ou chimiques phosphatés pour une valeur de 5,5 milliards de francs CFA, des motocycles et cyclomoteurs pour 3,6 milliards de francs CFA, ainsi que divers composants électroniques, notamment des diodes et transistors, pour un montant total de 2,6 milliards de francs CFA.
Ces chiffres confirment la forte dépendance du Bénin vis-à-vis des marchés extérieurs, notamment pour les denrées alimentaires et les équipements technologiques. Si les importations témoignent du dynamisme commercial du pays, elles révèlent aussi l’urgence de renforcer la production locale, notamment dans le secteur rizicole, pour réduire la facture des importations et améliorer la sécurité alimentaire.