Une dame résidant à Cotonou porte plainte contre une boîte de nuit, alléguant une nuisance sonore persistante. Le Tribunal de première instance de 1ère classe de Cotonou a examiné cette affaire de pollution sonore ce mardi.
Ce mardi 31 octobre 2023, le Tribunal de première instance de 1ère classe de Cotonou s’est saisi d’une affaire de pollution sonore suite à la plainte d’une dame résidant dans la ville. La plaignante accuse une boîte de nuit installée devant sa résidence de causer des nuisances sonores significatives, perturbant sa quiétude.
D’après les déclarations de la plaignante, les désagréments sonores commencent vers 19 heures et persistent jusqu’à 2 heures du matin, voire 3 heures parfois. La source de ces perturbations serait la musique jouée sur la terrasse de la boîte de nuit. La plaignante affirme avoir contacté à plusieurs reprises l’unité responsable du contrôle du respect des limites d’émission sonore, mais ses démarches n’auraient pas abouti.
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Au Bénin, un décret a été émis pour réglementer les émissions sonores, en fixant des seuils à ne pas dépasser en fonction des zones et des plages horaires. Dans ce cas précis, la plaignante prétend que la boîte de nuit excède ces seuils réglementaires.
Le ministère public a indiqué qu’une intervention de la police environnementale serait nécessaire sur les lieux pour évaluer le niveau sonore et déterminer s’il y a infraction aux règlements en vigueur. La plaignante aurait déjà fourni une clé USB contenant des enregistrements sonores de la boîte de nuit pour étayer ses allégations.
La procédure judiciaire a été renvoyée au 12 décembre 2023, où le tribunal devrait poursuivre son examen de l’affaire.