Patrice Talon défend la création d’un collège de ministres conseillers devant la Cour constitutionnelle. Lors de son audition, le Chef de l’Etat béninois a argumenté que la création de ce collège répond à la nécessité pour le président de la République de conduire son action politique de manière efficace. Il a souligné, rapporte Banouto que le gouvernement n’est pas le seul organe à travers lequel il oriente ses initiatives, et qu’il est légitime pour lui de mettre en place des structures supplémentaires nécessaires à l’exercice de ses fonctions.
Le président Talon a précisé que les ministres conseillers ne sont pas considérés comme des hauts fonctionnaires au sens juridique du terme, mais plutôt comme des acteurs politiques chargés de soutenir ses décisions et initiatives. Il a également réfuté les accusations de discrimination dans les nominations, expliquant que les candidats sont proposés par les partis soutenant sa présidence, garantissant ainsi une égalité de chance dans le processus de nomination.
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L’initiative de nomination d’un ministre conseiller relève de son pouvoir discrétionnaire et ne peut être assimilée à une discrimination.
Patrice Talon
Patrice Talon a d’ailleurs lancé à l’occasion, un appel aux sept (07) sages de l’institution présidée par Dorothée Sossa. Il a appelé en effet, la Cour constitutionnelle à rejeter les recours formés contre les décrets établissant ce collège de ministres conseillers, affirmant que ces nominations relèvent de son pouvoir discrétionnaire légitime.
Cette démarche vise à consolider la structure gouvernementale et à renforcer l’efficacité de l’administration présidentielle dans l’exécution des politiques publiques au Bénin.