Au Bénin, le gouvernement et les centrales syndicales ont poursuivi vendredi 2 août, le dialogue lors de la première session ordinaire de la Commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives, ouvert le 24 mai dernier à Cotonou.
Le dialogue entre le gouvernement et les syndicats des travailleurs se poursuit au Bénin. Une fois encore, les centrales syndicales et les membres de la commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives ont échangé vendredi 2 août dernier, rapporte La Nouvelle Tribune. Lors de cette réunion, Edgard Dahoui, secrétaire permanent de la Commission, a présenté les progrès réalisés depuis la première séance de cette session 2024.
Il a fait état de 39 doléances concernant le secteur public et une seule pour le secteur privé. Parmi les points discutés figuraient notamment le rétablissement de la gouvernance démocratique des universités nationales du Bénin, la validation de la prime annuelle de publication pour les enseignants du supérieur, l’intégration en A3 des enseignants de maternelle et du primaire avec 25 ans de service, ainsi que la revalorisation de l’indemnité de logement.
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Cherté de la vie, projet ARCH, pension de retraite, etc.
Dahoui a précisé que les modifications requises ne pourraient être intégrées que dans la loi de finances 2025, car la loi de finances 2024 est déjà en vigueur. Les discussions ont également porté sur la cherté de la vie et le projet d’Assurance Maladie pour le Renforcement du Capital Humain (Arch), qui vise à améliorer l’accès aux soins de santé et offrir une pension de retraite aux artisans, artistes, commerçants, et autres.
Les partenaires sociaux ont été informés des détails du projet Arch pour évaluer son impact sur les populations. Les parties ont convenu de se consulter en interne et de revenir avec des propositions concrètes lors de la prochaine séance, prévue pour septembre.
Le gouvernement a déjà pris des mesures significatives pour répondre aux doléances des travailleurs, telles que le reversement de 8 353 enseignants contractuels en fonctionnaires, la correction des disparités salariales pour 4 805 agents paramédicaux, et la régularisation de divers agents de santé et enseignants dans les universités publiques. D’autres mesures incluent la revalorisation des indices de traitement et l’institution d’un sursalaire pour les agents des collectivités territoriales.
Les travailleurs s’engagent à informer leurs bases des développements et à participer activement aux discussions futures.