Le lundi 15 avril 2024, les travailleurs de l’hôtel de ville de Bohicon ont exprimé leur mécontentement par le biais d’un mouvement d’humeur. Le Matinal, qui rapporte ces événements, a recueilli les déclarations de Marcel Agbossou Djadatin, secrétaire chargé des revendications du Syndicat national des fonctionnaires territoriaux du Bénin (Synafoteb-Bénin).
Selon le syndicaliste, lors d’une session le 12 avril dernier, l’autorité communale aurait décidé de réduire les taux de sursalaire établis par décret gouvernemental. Il a rappelé que selon ces directives, les salariés touchant entre zéro et cent mille francs CFA devraient bénéficier de 40 000 FCFA, et ceux entre 200 000 et 500 000 FCFA de 30 000 FCFA. Cependant, la décision de la Mairie prévoit que les employés touchant entre zéro et cent mille FCFA ne recevront que 19 000 FCFA au lieu des 40 000 FCFA.
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Bien que les travailleurs de la Mairie s’opposent à cette décision, Le Matinal indique que la décision du Conseil de surveillance ne serait pas nécessairement illégale. En effet, une disposition du décret gouvernemental autorise les municipalités à adapter cette loi en fonction de leurs ressources financières.
Il convient de noter que la mesure concernant le sursalaire au sein des collectivités locales est récente, et de nombreuses structures, telles que les agents du Centre National Hospitalier Hubert Koutoukou Maga, sont toujours en attente de sa mise en œuvre, ce qui a déjà entraîné des manifestations.