L’ancien ministre béninois Kémoko Osséni Bagnan est décédé le 23 décembre 2024 à l’âge de 70 ans, des suites d’une courte maladie. Médecin de formation, ex-Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, et ancien ministre de l’Enseignement supérieur sous le président Mathieu Kérékou, il laisse derrière lui un riche héritage dans le domaine de l’éducation et de la santé.
Le Bénin est en deuil. Kémoko Osséni Bagnan, un homme d’État et ex-ministre de Mathieu Kérékou dans les années 2005, est décédé dans la nuit du lundi 23 décembre. Âgé de 70 ans, il a succombé des suite d’une courte maladie selon le Potentiel.En effet, son décès laisse un vide dans le paysage politique et académique du pays, où il a marqué son époque par son engagement et ses contributions dans l’enseignement Supérieur.
D’abord, médecin de formation et expert en chirurgie, Kémoko Osséni Bagnan a également exercé une carrière académique brillante. Il a occupé le poste de Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, la plus grande institution universitaire du pays. Ainsi, sa gestion de l’université a été saluée pour avoir permis de renforcer la structure et d’améliorer les conditions d’enseignement.
En 2005, sous le régime du président Mathieu Kérékou, il a été nommé ministre de l’Enseignement supérieur, où il a œuvré pour moderniser le secteur éducatif du Bénin. Son action ministérielle s’est particulièrement distinguée par ses efforts visant à rendre l’enseignement supérieur plus accessible et à améliorer la qualité de la formation universitaire.
Un homme dévoué pour la santé publique
Outre l’enseignement, Kémoko Osséni Bagnan était également reconnu pour son dévouement à la santé publique, notamment dans la promotion de la chirurgie et des soins médicaux de qualité au Bénin. Son héritage, tant dans l’éducation que dans le secteur de la santé, restera gravé dans les mémoires.
Par ailleurs, l’inhumation de Kémoko Osséni Bagnan aura lieu ce mardi à Godomey, dans la commune d’Abomey-Calavi, en présence de sa famille et de nombreuses personnalités du monde politique et académique. Son décès laisse un grand vide, mais ses contributions à la médecine, à l’éducation et à la politique béninoise continueront de nourrir l’histoire du pays. Paix à son âme.