A Parakou, au Nord du Bénin, un gérant de dépôt de boissons de la SOBEBRA s’est en fuit avec une somme de 7 millions de francs CFA. Il était chargé de déposer cette importante somme en banque pour son employeur. Mais avant, de commettre son forfait, il a laissé un message à son patron.
À Parakou, dans le nord du Bénin, un fait divers relayé par Fraternité Fm défraie la chronique. Un gérant de dépôt SOBEBRA, à qui son employeur avait confié sept millions de francs CFA pour un versement bancaire, s’est évanoui dans la nature, emportant la totalité de la somme.
En effet, au lieu du reçu attendu, le propriétaire du dépôt a découvert une lettre manuscrite, soigneusement posée à la place de son collaborateur. D’abord, dans ce message, l’employé affirme qu’une « opportunité de voyage » s’est présentée à lui de manière inattendue, le contraignant à un départ immédiat. Ensuite, il y ajoute une promesse de remboursement dans « deux ans », tout en priant son patron de « ne pas se fâcher ».
Une perte sèche et une confiance brisée
Ce que certains décriraient comme une “audace ahurissante” est aujourd’hui une réalité amère pour l’entrepreneur lésé. Selon la même source d’information, la victime se retrouve désormais confrontée à un important déficit de trésorerie.
L’auteur de la fuite, dont l’identité n’a pas été révélée, n’a laissé aucune trace permettant pour l’instant de localiser sa destination. Les autorités auraient été saisies, mais aucune communication officielle n’a encore été faite sur l’ouverture d’une enquête.
Une situation absurde et lourde de conséquences
Cette affaire met une nouvelle fois en lumière les risques liés à la gestion de liquidités par des tiers de confiance, surtout dans des zones où les moyens de contrôle sont parfois insuffisants. Si la promesse de remboursement dans deux ans relève de l’ironie amère, la réalité, elle, reste bien tangible pour le propriétaire lésé.
Par ailleurs, en attendant un éventuel retour du gérant fugitif ou un miracle judiciaire, c’est une entreprise locale qui vacille. Une leçon de prudence qui s’impose à tous les acteurs du secteur informel.