Un homme résidant au Nigéria a comparu ce mardi 8 juillet 2025 devant le tribunal de première instance pour non-remboursement de sommes issues d’opérations de transfert d’argent. Deux femmes réclament au total plus de 2,3 millions de francs CFA. Le dossier est renvoyé au 14 octobre pour les réquisitions du ministère public.
L’accusé, un quadragénaire au regard préoccupé s’est présenté à la barre du tribunal de première instance ce mardi 8 juillet. Il est poursuivi pour une affaire de transferts d’argent non remboursés, impliquant deux plaignantes. Selon les faits exposés en audience, l’homme, vivant au Nigéria, avait l’habitude de solliciter ces dernières pour effectuer des transferts d’argent en son nom. En retour, il les remboursait régulièrement.
Mais tout bascule lorsqu’il omet de restituer les fonds relatifs à deux dernières opérations. L’une des femmes affirme avoir effectué un transfert de 1 817 200 francs CFA sans jamais revoir la couleur de son argent. L’autre, qui réclame plus de 1,9 million FCFA, a partiellement été remboursée à hauteur de 1,4 million, laissant un reliquat de 500 000 francs CFA. À la barre, le prévenu reconnaît sa dette, estimée à 2 336 000 francs CFA au total, mais conteste toute intention frauduleuse.
Il sollicite une liberté provisoire pour pouvoir régler ses engagements envers les deux victimes. En réponse, le président du tribunal s’interroge sur la régularité des activités des deux plaignantes. « Avez-vous un agrément pour faire du crédit ? », leur lance-t-il. Une question à laquelle les deux femmes, manifestement surprises, n’ont su répondre avec clarté.
Face à ces zones d’ombre, le tribunal a décidé de renvoyer l’affaire au 14 octobre 2025. Cette prochaine audience devra statuer sur l’ordre de paiement et écouter les réquisitions du ministère public, en attendant que le prévenu joigne l’acte à la parole.