Il s’agit d’un certain nombre de bidons de l’essence frelaté saisie au camp militaire de Banikoara. Ensemble avec ses collègues, le soldat a intercepté les bidons de carburant dans une interdite de tout trafique en raison de la menace djihadiste.
Après l’opération, les produits de contrebande intercepter disparaîssent de vue. Alors qu’en armée,« nul ne peut faire quoique ce soit sans l’ordre de la hiérarchie». Face à cette situation, le militataire est accusé d’avoir soustrait et mis en vente des bidons de carburant saisis et entreposés dans le camp militaire de cette commune de Banikoara
A cet effet, Il est poursuivi pour « abus de fonctions » par le parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme 〈criet〉. Convoqué à la barre, le militaire a plaidé non coupable. De sources concordantes, il a déclaré qu’il n’a pas touché les bidons disparus. Le soldat a rejeté les accusations mises à sa charge dans ce dossier.
A la question du président des céans de savoir pourquoi les bidons se sont retrouvés dans le camp militaire, le prévenu a indiqué qu’il a déposé les bidons au camp militaire sur les consignes d’un supérieur hiérarchique.
LIRE AUSSI : Nigéria : la célèbre actrice et transgenre Idris Okuneye dit Bobrisky condamnée à six mois de prison ferme
Suite à sa déposition après son interrogatoire, la Cour a renvoyé le dossier au 20 mai 2024 pour faire comparaître le supérieur du soldat qui lui aurait donné l’instruction de déposer les bidons au camp militaire au lieu du commissariat.