Bénin : une prison moderne de 4,3 hectares en construction à Ouèdo

Narcisse Aberekere
2 min
Prison

Au Bénin, le gouvernement mise sur des infrastructures plus humaines et mieux adaptées. À Ouèdo, dans la commune d’Abomey-Calavi, un centre pénitentiaire d’un nouveau genre s’élève, avec l’ambition de répondre aux défis récurrents de l’espace carcéral. Livraison annoncée pour octobre 2026.

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Abomey-Calavi : un nouvel établissement pénitentiaire moderne prend forme

À Ouèdo, dans la commune d’Abomey-Calavi, les travaux d’un établissement pénitentiaire moderne s’étendant sur 4,3 hectares avancent progressivement. Le projet, initié par le gouvernement béninois et exécuté sous la maîtrise d’ouvrage déléguée de la SIRAT, s’inscrit dans une démarche de modernisation des infrastructures carcérales du pays.

Le complexe en construction comprend six bâtiments à deux niveaux. Selon les informations techniques disponibles, il abritera des dortoirs conformes aux normes, une infirmerie équipée, des parloirs, une cantine, des espaces dédiés aux promenades et des locaux pour le personnel pénitentiaire. L’objectif affiché est de disposer d’un cadre mieux organisé et fonctionnel pour l’accueil des personnes détenues. La livraison est annoncée pour octobre 2026.

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Interrogé par nos confrères de BIP Radio, Babylas Gbaguidi, coordonnateur de l’ONG Prisonniers sans Frontières, estime que cette infrastructure pourrait contribuer à atténuer certaines difficultés relevées dans l’environnement carcéral. Il souligne que le principal défi observé dans plusieurs établissements reste le manque d’espace. « Le Bénin n’atteint pas encore les ratios internationaux de surpopulation carcérale, mais il existe un déficit réel en termes de capacité d’accueil », indique-t-il.

Selon lui, les nouvelles constructions engagées ces dernières années offrent déjà un début d’amélioration. Il nuance toutefois les craintes exprimées par certains quant à un éventuel remplissage automatique des grands centres. Il rappelle qu’un travail est en cours au niveau des juridictions pour mieux gérer les flux et favoriser des alternatives à la détention lorsque cela est possible. Il ajoute que les infrastructures plus vastes ouvrent la voie à l’installation éventuelle d’ateliers ou de dispositifs de réinsertion.

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