Une cinquantaine de journalistes venus de divers horizons médiatiques prennent part, du 22 au 23 mai 2025 à Parakou, à un atelier de formation sur la consommation de légumes et les bonnes pratiques culinaires. L’objectif, les outiller pour mieux sensibiliser les populations sur les enjeux de santé publique liés à l’alimentation.
Organisée à Parakou, au Nord du Bénin, la deuxième cohorte de journalistes est réunie du jeudi 22 au vendredi 23 mai, dans le cadre d’une formation nutritionnelle. L’initiative s’inscrit dans la composante 2 du projet SafeVeg, coordonné au Bénin par Dr Janvier Egah. Selon ce dernier, « ce projet vise le développement économique, social et environnemental », ajoutant que « vu le coût élevé du traitement des maladies chroniques, mieux vaut prévenir que guérir ».
En effet, la faible consommation de légumes est reconnue par la FAO et l’OMS comme un facteur de risque pour plusieurs maladies chroniques. Ces institutions recommandent une consommation quotidienne d’au moins 400g de légumes pour préserver la santé et contribuer au développement durable.
D’abord, le projet SafeVeg, soutenu par le Royaume des Pays-Bas, l’Union européenne et mis en œuvre par l’Université de Wageningen en partenariat avec le projet Cascade, entend répondre à cette problématique par des actions concrètes de sensibilisation.
Des professionnels des médias outillés sur les bonnes pratiques de cuisson et d’hygiène
Ensuite, à travers cet atelier, une cinquantaine de professionnels des médias sont outillés sur les bienfaits nutritionnels des légumes, les bonnes pratiques de cuisson et d’hygiène, ainsi que les techniques de production maraîchère saine. Selon Florence Honvo Bello, cheffe du sous-bureau nord de l’Agence nationale de l’alimentation et de la nutrition (ANAN), « vous avez le pouvoir d’influencer durablement les habitudes alimentaires, déconstruire les idées reçues et promouvoir les bonnes habitudes ».
Enfin, les participants proviennent de divers organes, notamment la FeRCAB, le REMAPSEN, l’Unamel-Bénin et l’UPMB. Ils repartent avec de nouveaux outils pour devenir des relais de sensibilisation au sein de leurs communautés.