Au Bénin, le gouvernement veut renouer le dialogue avec les centrales syndicales. Après le dépôt d’une motion de grève par la CSTB, les autorités ont marqué leur accord pour ouvrir des discussions avec toutes les centrales syndicales.
En réponse à la motion de grève de 24H déposée par la CSTB de Kassa Mampo, le gouvernement de Patrice Talon réagit avec promptitude. Selon Libre Express, les autorités ont convié les trois centrales syndicales (CSTB, COSI-Bénin et la CSA-Bénin) à une séance de négociations collectives programmée pour le jeudi 22 mai à Cotonou.
En effet, selon la motion de grève à la base de cet appel au dialogue, le mouvement de débrayage de 24H vise à dénoncer la répression des libertés syndicales, la précarisation croissante de l’emploi, les injustices sociales et les violations des droits des travailleurs. Des sujets qui seront sans doute au menu des échanges entre les émissaires du gouvernement et les leaders syndicaux.
Si l’existence de la plateforme de discussions entre le gouvernement et les autorités est une réalité, ces futures discussions surviennent après la manifestation du 1er mai, à l’occasion de laquelle le secrétaire général de la CSTB, Kassa Mampo et plusieurs autres militants avaient été brièvement interpellés. Unanimement, les syncalistes avaient dénoncé une attaque contre la liberté d’expression et de manifestation, garentie par la constitution de notre pays.