Les échanges étaient à bâtons rompus entre journalistes et le porte-étendard de la parole du gouvernement béninois Wilfried L.Houngbédji ce 21 juin 2024, dans l’enceinte de 24 h au Bénin. Face à la presse comme à l’accoutumée, le porte-parole du gouvernement a apporté des coups d’étincelles sur les sujets brûlants qui font la Une des journaux au pays du Président Patrice Talon.
La question de la règlementation du secteur funéraire en République du Bénin était au centre des échanges. A cet effet, dans le cadre du statut des activités de pompes funèbres évoquée en Conseil des ministres le 19 juin dernier, le secrétaire général adjoint du gouvernement de Patrice Talon est revenu sur les aspects clés qui ont motivés l’intention du gouvernement Béninois à revoir la norme.
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« Si on a relevé que le dernier texte qui le réglemente date de trente (30) ans, à peu près, cela témoigne bien de ce que, une éternité s’est écoulée depuis lors, et qu’il avait impérativement besoin d’agir sur le secteur. Cette réforme est là depuis un bon moment », a soutenu Wilfried L. Houngbédji.
De ce fait, le gouvernement béninois s’est enquis des réalités existentielles d’ailleurs plus meilleures dans ce secteur. Selon le Secrétaire Général adjoint, avec cette nouvelle mesure, on pourra être certain que nos morts seront traités avec davantage de respects depuis les morgues jusqu’à leur sépulture.
« On a pris le temps de consulter les pratiques ailleurs, de voir quels sont les meilleurs de ces pratiques que l’on pourrait exiger ici désormais, dans ce secteur. De sorte qu’une fois que les dispositions de ce décret vont entrer en vigueur, on pourra constater une amélioration dans la gestion de ce secteur là, être certain que nos morts seront traités avec davantage de respects depuis les morgues jusqu’à leur sépulture », a -t-il indiqué.
Mettre un peu de modernisation, d’efficacité et de sérieux, selon le porte-parole
Après avoir relevé un manque de restructuration dans le secteur funéraire, l’Etat béninois a donc décidé d’apporter un exutoire afin de moderniser le secteur au Bénin.
« Depuis les centres de santé jusqu’aux cimetières, en passant par les différentes étapes des activités autour de la mort, chacun peut observer que le secteur est en manque de restructuration. Où on peut mettre un peu de modernisation, mais aussi d’efficacité et de sérieux dans la prise en charge des dépouilles de nos compatriotes », a souligné Wilfried L. Houngbédji, porte-parole et Secrétaire Général Adjoint du gouvernement de Patrice Talon.