Bénin : Wilfried Houngbédji justifie le passage du mandat présidentiel de 5 à 7 ans

Marturin ATCHA
2 min
Wilfried Léandre Houngbédji, Porte-parole du gouvernement face à la presse au siège du média Africaho à Fidjrossè

Wilfried Léandre Houngbédji a justifié le prolongement des mandats électifs, passé de 5 à 7 ans au Bénin après la révision de la constitution, intervenue le 15 novembre 2025.

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Mandat présidentiel de 7 ans au Bénin : Wilfried Houngbédji justifie la reforme

Au Bénin, le débat sur la prolongation des mandats électifs continue de susciter débat au sein de l’opinion. Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji est revenu sur les raisons qui ont poussé l’Assemblée nationale a opté pour le passage des mandats électifs de 5 à 7 ans.

Interviewé par Télésud, le secrétaire général adjoint du gouvernement a assuré que cet allongement du mandat du président de la République vise à garantir l’efficacité des politiques publiques. « A l’expérience, nous considérons que sept ans, pour l’action de l’Etat, c’est un temps suffisamment intéressant. Le cycle de maturation des projets nécessité un certain délai dans des pays en voie de développement comme le Bénin« , a-t-il expliqué.

En clair, la reforme permettra aux prochains présidents de disposer de plus de temps pour des projets structurants qui exigent des délais de maturation importants pour une meilleure planification, exécution et l’évaluation des réformes.

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Plus loin, il a souligné que cette durée permettrait d’éviter les cycles électoraux trop rapprochés. C’est pourquoi tous les mandats électifs ont été alignés sur 7 ans afin de maintenir le cycle d’élections générales dont le Bénin va expérimenter pour la première fois le 11 janvier 2026.

Patrice Talon, pas bénéficiaire de la reforme

Par ailleurs, Wilfried Léandre Houngbédji, a insisté, pour lever le doute, que la reforme prendra effet à partir de la prochaine présidentielle. Une manière de dissiper le doute sur les rumeurs d’un maintien au pouvoir de Patrice Talon pour deux ans encore. Pour rappel, la révision constitutionnelle a acté la création du Sénat et l’allongement des mandats électifs.

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