Bénin : Wilfried Houngbédji réagit aux propos de Basile Ahossi sur une supposée base militaire française

Loan Tamin
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Basile Ahossi, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale du Bénin. @Médias locaux

Le porte-parole du gouvernement béninois, Léandre Houngbédji, a répondu avec fermeté aux récentes déclarations du député de l’opposition Léon Basile Ahossi concernant une supposée base militaire française au Bénin.

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Wilfried Léandre Houngbédji exprime son étonnement après les déclarations de Léon Basile Ahossi, député du parti d’opposition Les Démocrates. Ce dernier, intervenant dans un récent entretien a semblé confirmé les accusations des autorités militaires du Sahel sur une “supposée présence” de bases militaires françaises au Bénin. « Les militaires français sont à Kandi. Les Démocrates, c’est beaucoup de militants au Nord. Toutes les personnes que nous avions envoyé sont revenus nous dire les même chose. C’est ça aussi qui inquiète les nigériens », avait entre autres, déclaré le député deuxième vice-président de l’Assemblée nationale.

En réponse, le porte-parole du gouvernement lors d’un entretien, diffusé dimanche 21 juillet 2024 n’a pas caché son étonnement. En effet, dans une déclaration médiatique récente, Léandre Léandre Houngbédji s’est dit surpris par les propos de Léon Basile Ahossi. Il a d’ailleurs qualifié ces déclarations de “graves” et a suggéré que le député pourrait avoir été mal influencé ou distrait au moment de ses commentaires. « Traditionnellement, on lui reconnait un certain sens de responsabilité. C’est pour ça que j’ose penser que sa voix a pu être clonée. Soit il a dû faire un cauchemar en voyant des bases militaires étrangères ou des forces étrangères sur notre territoire soit il a eu un moment de faiblesse ou il n’était pas tout à fait lui-même. Quelqu’un a alors puis squatter sa bouche pour dire ce que nous avons entendu qui est proprement grave », a déclaré Wilfried Léandre Houngbédji.

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Des accusations qui ont d’autres fondements

Le Secrétaire général adjoint du gouvernement a par ailleurs souligné que les critiques provenant de l’étranger peuvent parfois servir à masquer des difficultés internes ou poursuivre des objectifs politiques.  « Que des nationaux d’un certain niveau de responsabilité leur emboitent le pas est très grave », a-t-il déploré.

Malgré son indignation, Wilfried Léandre Houngbédji a noté que la situation actuelle reflète la liberté d’expression au Bénin, permettant à chacun de s’exprimer librement. Il a également saisi l’occasion pour commenter la situation des réfugiés burkinabè accueillis au Bénin, affirmant que le pays continue de respecter ses engagements humanitaires.

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