Depuis la tribune des Nations unies, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lancé ce vendredi, un avertissement direct à l’Iran en menaçant de représailles en cas d’attaque contre Israël. L’autorité de l’Etat hébreu a également réaffirmé son engagement à poursuivre les conflits avec le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, tout en critiquant fermement l’Organisation des Nations unies pour ce qu’il a qualifié de traitement inégal envers Israël.
Dans un discours belliciste prononcé à l’occasion de la “semaine de haut niveau” de l’Assemblée générale de l’ONU, ce vendredi 27 septembre 2024, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’en est pris à l’Iran et aux groupes armés du Hamas et du Hezbollah. “Si vous nous frappez, nous vous frapperons”, a-t-il martelé, s’adressant directement aux dirigeants iraniens, ennemis historiques d’Israël. Il a promis que le bras long d’Israël pourrait atteindre n’importe quel point en Iran.
Le discours de Netanyahu, applaudi par certains et sifflé par d’autres, a provoqué le départ de la salle de plusieurs délégations, notamment celles du Liban et de la Palestine. Le Premier ministre israélien a utilisé cette tribune internationale pour défendre la légitimité de son pays à poursuivre ses opérations militaires contre le Hamas dans la bande de Gaza, une région dévastée par un conflit qui dure depuis près d’un an. Il a exhorté le Hamas à “déposer les armes” et à mettre fin à la guerre, tout en menaçant de continuer jusqu’à obtenir une “victoire totale” si le mouvement islamiste refusait de se rendre.
De vives critiques à l’encontre de l’ONU
Sur le front libanais, Netanyahu a réaffirmé la détermination d’Israël à poursuivre ses frappes contre le Hezbollah, soutenu par l’Iran, jusqu’à ce que tous les objectifs militaires soient atteints. Il a justifié ces actions en expliquant qu’Israël n’avait pas d’autres choix que de se défendre face à la menace du Hezbollah, rejetant toute mention d’un éventuel cessez-le-feu proposé par les États-Unis et la France.
Dans son discours de 35 minutes, Benjamin Netanyahu a également adressé de vives critiques à l’ONU, qu’il accuse d’antisémitisme et de parti-pris contre Israël. Il a affirmé que tant qu’Israël ne serait pas traité de manière équitable par la communauté internationale, l’ONU ne serait perçue que comme une institution dénuée de crédibilité. Par ces mots, Netanyahu a une fois de plus marqué sa défiance envers l’organisation mondiale et renforce son image de dirigeant inflexible sur la scène internationale.