Benjamin Netanyahu menace l’Iran et défie l’ONU

Casimir Vodjo
Lecture : 3 min
Benyamin Netanyahou @ Les Echos

Depuis la tribune des Nations unies, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lancé ce vendredi, un avertissement direct à l’Iran en menaçant de représailles en cas d’attaque contre Israël. L’autorité de l’Etat hébreu a également réaffirmé son engagement à poursuivre les conflits avec le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, tout en critiquant fermement l’Organisation des Nations unies pour ce qu’il a qualifié de traitement inégal envers Israël.

Ad imageAd image

Dans un discours belliciste prononcé à l’occasion de la “semaine de haut niveau” de l’Assemblée générale de l’ONU, ce vendredi 27 septembre 2024, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’en est pris à l’Iran et aux groupes armés du Hamas et du Hezbollah. “Si vous nous frappez, nous vous frapperons”, a-t-il martelé, s’adressant directement aux dirigeants iraniens, ennemis historiques d’Israël. Il a promis que le bras long d’Israël pourrait atteindre n’importe quel point en Iran.

Le discours de Netanyahu, applaudi par certains et sifflé par d’autres, a provoqué le départ de la salle de plusieurs délégations, notamment celles du Liban et de la Palestine. Le Premier ministre israélien a utilisé cette tribune internationale pour défendre la légitimité de son pays à poursuivre ses opérations militaires contre le Hamas dans la bande de Gaza, une région dévastée par un conflit qui dure depuis près d’un an. Il a exhorté le Hamas à “déposer les armes” et à mettre fin à la guerre, tout en menaçant de continuer jusqu’à obtenir une “victoire totale” si le mouvement islamiste refusait de se rendre.

Lire aussi :  La CPI émet des mandats d’arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif pour crimes de guerre

De vives critiques à l’encontre de l’ONU

Sur le front libanais, Netanyahu a réaffirmé la détermination d’Israël à poursuivre ses frappes contre le Hezbollah, soutenu par l’Iran, jusqu’à ce que tous les objectifs militaires soient atteints. Il a justifié ces actions en expliquant qu’Israël n’avait pas d’autres choix que de se défendre face à la menace du Hezbollah, rejetant toute mention d’un éventuel cessez-le-feu proposé par les États-Unis et la France.

Dans son discours de 35 minutes, Benjamin Netanyahu a également adressé de vives critiques à l’ONU, qu’il accuse d’antisémitisme et de parti-pris contre Israël. Il a affirmé que tant qu’Israël ne serait pas traité de manière équitable par la communauté internationale, l’ONU ne serait perçue que comme une institution dénuée de crédibilité. Par ces mots, Netanyahu a une fois de plus marqué sa défiance envers l’organisation mondiale et renforce son image de dirigeant inflexible sur la scène internationale.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *