Romuald Hazoumé vend la destination Bénin lors de la Biennale de Venise. Dans le cadre de l’exposition internationale d’art contemporain de la Biennale de Venise, l’artiste descendant de la royauté yoruba y présente une installation monumentale composée de plus de 500 de ses fameux masques-bidons, appelée « Atchè » qui signifie le pouvoir.
L’artiste béninois s’est ressourcé du passé de son pays, du royaume de Danhomey pour donner des explications profondes à son exposition. « Nous avons oublié d’où nous venons, nous avons oublié notre culture qui est une culture bien encrée, bien pieuses. Et cette culture là est gérée par la femme », a-t-il laissé entendre.
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La femme gardienne de la spiritualité
Dans une approche profondément spirituelle, l’artiste plasticien trouve que “la femme est la gardienne de la spiritualité . C’est pour quoi au Bénin, ce sont les femmes qui sont gardiennes de vodun”.
C’est pour ça, indique-t-il, que les cultes « guèlèdè » sont en l’occurrence gérés par les « ilyalatchè », pour dire ‘‘les femmes qui ont le pouvoir’‘. Selon lui, la femme a occupé une place très importante dans l’histoire du Bénin, et ce, pendant la guerre contre l’occupation coloniale, d”où le qualificatif « Amazone ». Elles ont joué un rôle essentiel dans la défense de la patrie.
L’art contemporain béninois sur lequel, le Président Patrice Talon s’est souvent appuyé pour faire un outil de rayonnement du Bénin à l’international, s’exporte ainsi dans la cour des grands. Après les grands musées du Maroc, de la Martinique, c’est en Italie que la création artistique contemporaine du Bénin prend ses quartiers dans un évènement mondial.