En France, un gigantesque mouvement de contestation a lieu ce mercredi 10 septembre dans l’ensemble du pays. A l’appel de syndicats et de personnalités politiques, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues pour dénoncer la politique d’Emmanuel Macron et la situation socio-économique de la France.
Ce mercredi 10 septembre, le mouvement citoyen « Bloquons tout » a lancé une journée d’actions sur l’ensemble du territoire français pour dénoncer la politique d’Emmanuel Macron et la situation socio-économique du pays. Malgré une forte présence policière et près de 300 arrestations, les manifestations se sont déroulées dans un climat tendu mais globalement contenu.
Né sur les réseaux sociaux, le mouvement « Bloquons tout » appelait à une journée de mobilisation nationale ce mercredi 10 septembre. L’objectif est d’exprimer un profond « ras-le-bol » face à la précarité, à l’inflation et à la politique menée par le président Emmanuel Macron.
Dès les premières heures du jour, des actions ont été signalées partout en France. Il s’agit des blocages de lycées, d’axes routiers, de lieux symboliques, opérations de grève de la carte bancaire, et rassemblements spontanés. Toutefois, aucune infrastructure stratégique n’a été véritablement paralysée. La réponse rapide et massive des forces de l’ordre a empêché la plupart des tentatives de perturbation d’atteindre leur but.
Plus de 300 arrestations
Selon les autorités, près de 300 interpellations ont eu lieu au cours de la journée, dont 183 en Île-de-France. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a salué l’action des 80 000 gendarmes et policiers mobilisés à travers le pays pour contrer toutes les actions violentes.
Cette journée d’agitation sociale survient dans un contexte politique déjà instable. La veille, le président Macron a nommé Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre, en remplacement de François Bayrou. Ce changement de cap n’a manifestement pas calmé la colère d’une partie de la population, qui réclame désormais des réponses concrètes à la crise sociale. De son côté, le président Emmanuel Macron n’a pas réagi officiellement.