L’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite, Les Émirats arabes unis et l’Iran font désormais partie du groupe BRICS. L’organisation autrefois formé que par l’Afrique du Sud, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine a acté ce 1er janvier une évolution dans l’équilibre des puissances économiques et politiques avec son élargissement. En effet, la décision avait été prise lors du sommet de Johannesburg en août 2023 et prenait en compte la disponibilité du groupe a accueillir des membres, au delà de ces cinq Etats qui ont ainsi effectué leur entrée officielle.
Selon RFI, l’Argentine avec à sa tête le nouveau président, Javier Milei avait initialement été invité à rejoindre le bloc, mais ce dernier a plutôt souhaité un repositionnement idéologique et a refusé en revanche que son pays se lance dans une telle alliance.
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BRICS +, le nouveau nom retenu
Ce renforcement qui affecte désormais au groupe, le nom désormais BRICS+, vise à réinventer le système financier mondial, longtemps dominé par les institutions occidentales telles que le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Ces institutions sont en grande partie influencées par le dollar américain, un déséquilibre que le groupe BRICS+ cherche à corriger. La Chine, en tant que deuxième économie mondiale, se voit particulièrement affectée par ce déséquilibre. Pour d’autres, cela permettra de moins subir les effets d’éventuelles sanctions occidentales
D’autres pays africains sur la liste d’attente
Créés pour trouver des moyens de réformer les institutions financières internationales telles que le FMI et la Banque mondiale, afin de permettre aux économies émergentes de mieux se faire entendre et d’être mieux représentées, les BRICS attirent de grandes convoitises de par le monde. En Afrique, le Nigeria, avec sa position de leader économique en Afrique, manifeste un intérêt croissant à rejoindre ce groupe influent. Le ministre des Affaires étrangères, Yusuf Tuggar, a par ailleurs mis en avant en novembre dernier, la pertinence d’une telle adhésion pour le pays, dans le but de renforcer sa présence sur l’échiquier économique mondial.