La menace de déstabilisation refait surface au Burkina Faso. Plusieurs officiers supérieurs ont été arrêtés dans le cadre d’une enquête sur une présumée tentative de coup d’État.
Le spectre du coup d’État plane une fois de plus sur le Burkina Faso. Des sources sécuritaires, plusieurs officiers de l’armée ont été interpellés dans le cadre d’une enquête portant sur une tentative de déstabilisation du régime du président Ibrahim Traoré.
Parmi les personnes arrêtées figure le Magistrat Commandant Ouedraogo Frédéric, ancien Chef de Corps de la justice militaire, ainsi que le Capitaine Tassembedo Elysée, en fonction à Ouahigouya. À ces noms s’ajoutent ceux de deux officiers du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), dont les identités n’ont pas encore été confirmées.
Les premiers éléments de l’enquête évoquent un projet orchestré en lien avec l’ancien Directeur général de la SONABHY, actuellement en exil. Ce dernier aurait approché les officiers arrêtés dans le but de « passer à l’acte », selon des propos rapportés par des sources proches du dossier. L’opération, qui aurait été méticuleusement planifiée, visait à semer la confusion et l’instabilité au sein de l’appareil sécuritaire du pays.
Au Burkina Faso, ce n’est pas la première fois qu’un projet de coup d’Etat a été déjoué depuis la prise du pouvoir de l’actuel chef de la transition.