L’ancien ministre des Affaires Etrangères, du Burkina Faso, Djibrill Bassolé a rompu le silence face à la disparition inopinée de certains de ses proches. L’ancien haut gradé de l’armée dénonce l’enlèvement de Aziz son fils aîné et Omar Zalla, son ex-aide de camp.
Que se passe-t-il au pays des hommes intègres depuis quelques jours ? L’escalade d’enlèvements d’individus est devenue inquiétante au Burkina Faso. Face à cette situation, l’ancien chef de la diplomatie burkinabè sous Blaise Compaoré, Djibrill Bassolé a décidé de rompre le silence. Le fils aîné de l’ancien ministre Aziz et son ex aide du Camp Omar Zalla ont été interpellés respectivement le 11 et le 13 septembre 2024 par des individus non identifiés selon les médias locaux.
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En effet, depuis la France où il est exilé depuis 2020, le haut gradé de l’armée, Djibrill Bassolé, accuse le régime actuel d’utiliser sa famille comme levier pour l’atteindre personnellement. Il dénonce des enlèvements mystérieux et coordonnés. Selon lui, ses enfants, qui ne sont pas impliqués dans la politique, sont ciblés uniquement pour l’atteindre. « C’est une attaque contre ma personne », a-t-il déclaré en ajoutant que «ces enlèvements font partie d’une campagne de répression plus large contre les voix dissidentes au Burkina Faso».
Enlevé, Aziz a été conduit après une fouille minutieuse du domicile, au cours de laquelle des documents, ordinateurs et téléphones ont été saisis. Omar Zalla, quant à lui, a été enlevé lors d’une cérémonie de funérailles et emmené vers une destination inconnue.